dimanche 1 avril 2012

Mosaïque de mars






1. Aussitôt paru, aussitôt dévoré, l'ultime tome qui clôt la trilogie de Murakami. Dénouement et retour à la réalité. 
1Q84, Livre 3, Haruki Murakami.


2. Pour découvrir la vraie cuisine cambodgienne, c'est l'endroit où aller. Ne pas se laisser effrayer par la déco un peu "agressive" (mur rouge flashy et pêle-mêle de photos de là-bas) et commander les yeux fermés la salade de boeuf (en photo), la salade de papaye verte ou le boeuf Loc Lac. Pour les autres plats (plusieurs soupes khmères encore à essayer), je vous dirai la prochaine fois ! 
Le Bayon, 121 rue Monge, 75005 Paris.


3. Ce livre-là serait bien de ceux qui vous font rater votre station de métro (et reste un bon livre de métro).  
Cette nuit-là, Linwood Barclay.


4. Après l'adresse du Marais et du Troca, le Déli à la new-yorkaise pour les Parisiens ouvre une nouvelle adresse (à deux pas du bureau, ce qui ne gâche rien). Réputé pour son sandwich pastrami de 10 cm de haut et ses burgers bien avant que la frénésie burguesque s'empare de tout Paris. C'est juste dommage qu'il n'y ait pas un peu de salade pour agrémenter le bagel au saumon en kit.
Schwartz's Deli, 22 avenue Niel, 75017 Paris.


5. L'accès à sa table s'effectue par un parcours qui relève certainement davantage de la ballade folklorique que de la nécessité : traverser la cuisine, apercevoir la brigade en plein coup de feu, la grande marmite d'escargots et les paellas fumantes sortant du four, passer une première salle (comble et peuplée de touristes affamés), une deuxième, une troisième, une volée de marches, une quatrième salle (toujours comble), un vieil escalier étroit, encore une salle (?) et enfin, au fond, une petite table libre. Coincée entre deux autres couples de touristes français. Des azulejos, des vieilles poutres, des photos anciennes sur les murs, on ne lésine pas sur les moyens pour vous faire comprendre que vous vous attablez dans un lieu historique (pour ne pas dire mythique). Desde 1835.
C'est pas la meilleure que j'ai goûtée à Barcelone mais la paella aux fruits de mer était très correcte.
Los caracoles, carrer d'escudellers 14, Barcelone.


6. Déjeuner au bord de la mer, première sortie de l'année des gafas de sol.


7. Au Museu Picasso de Barcelone, le lieu à lui seul, une demeure médiévale en vieilles pierres, vaut le détour. On y trouve des tableaux des débuts, beaucoup d'oeuvres de la période bleue, l'Attente et la cinquantaines de Ménines peintes en moins de 5 mois.  


8. A la Fondation Miro, il y a le triptyque Bleu I, II, III, que j'avais découvert il y a longtemps au Centre Pompidou, la série Barcelone de 54 lithographies et les Constellations.


9. Pour voyager sans quitter Paris, retrouver ou découvrir les pays qui nous attirent au travers des petites boutiques d'objets, traiteurs, épiceries, restaurants et autres curiosités.
Le Monde à Paris, Dominique Lesbros.


10. La queue devant Pho 14 comptait moins de 4 personnes, alors on a sauté sur l'occasion. Service inefficace et inamical, dans beaucoup de restaurants de cette catégorie. Passons. C'est la soupe qui nous intéresse, effectivement excellente, de même que les banh cuon (raviolis vietnamiens), avec leur pâte extra extra fine. Miam. A emporter également.
Pho Banh Cuon 14, 129 avenue de Choisy, 75013 Paris. 


11. Doubles, triples, multiples, un tableau en cache plein d'autres, qu'ils soient études préparatoires, déclinaisons, variantes ou adaptations. 
Matisse, Paires et série, au Centre Pompidou jusqu'au 18 juin 2012.


12. Le regard d'un Américain (fin gourmet) à Paris, entrecoupé de sympathiques recettes.
Souvent il a entièrement raison et me fait mourir de rire : la déprime des courses à Franprix, la caissière revêche, le vendeur de macarons arrogant, le BHV où on trouve tout sauf ce que l'on est venu chercher, les minuscules cuisines où chaque cm2 de plan de travail compte, les sanisettes toujours HS quand on en a besoin et l'indiscipline lorsqu'il s'agit de faire la queue.
D'autres fois il exagère complètement (non ??) et fait passer les lubies de certains pour des traits communs à tous les Parisiens, voire à tous les Français : l'obsession du bronzage, la méconnaissance des règles élémentaires de sécurité alimentaire, l'usage immodéré de la serpillère (nid à microbes), l'impossibilité de descendre sa poubelle habillé en jogging et t-shirt informe, la reluctance des crémiers à faire goûter leurs fromages pour nous aider à choisir et la mission impossible pour obtenir une carafe d'eau dans un restaurant.
En passant il partage également ses bonnes adresses (nous en avons certaines communes), et nous révèle que le meilleur chocolat chaud, y compris pour ceux qui n'en sont pas spécialement amateurs, est celui de la Pâtisserie Viennoise, rue de l'école de médecine.
The Sweet Life in Paris, David Lebovitz.

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